TAG

Petit écrivain... Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 10/11/2006

Il fait nuit noire lorsqu'une personne en chemise de nuit blanche à carreaux bleues sort de sa maison.
Les cheveux flottant au vent, elle se dirige tout droit sans jamais s'arrêter, comme si rien ne la perturbait.
De toute façon, rien ne pourrait la perturber puisque les rues sont désertent à cette heure là de la nuit !
Cette mystérieuse personne marche donc à toute allure et s'arrête brusquement devant un portail blanc sur lequel se trouve une petite tâche rouge...
La maison de Karen McCluskey...

La personne en chemise de nuit pousse le portail, de toute évidence mal refermé, et s'approche lentement des murs de la maison de la pauvre vieille femme sûrement endormie.
Avec sa main droite, elle prend l'aérosol qu'elle portait de sa main gauche en partant de chez elle.
Puis en appuyant dessus, elle agite le bras pour faire un tag.
Sur le mur principal de la maison de Madame McCluskey, les passants peuvent désormais voir qu'il est écrit :

Citation :: "McCluskey, sale voleuse".

Petit écrivain... Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 16/09/2007

Cette nuit-là, Betty Applewhite était tranquillement assise sur une chaise de son jardin, dans le noir, en silence, où personne ne la verrait.
La nuit était calme jusqu'à ce qu'une personne vienne la perturber.

Cette nuit-là, Betty vit une personne courir dans les rues de Wisteria Lane. Cette personne ne semblait pas être habituée pour ce genre de délits. En effet, Betty put voir que cet inconnu portait une longue robe blanche. Sans doute était-ce une chemise de nuit ? Betty n'en savait rien, mais vu la longueur de cette robe blanche dans la nuit, et la longueur des cheveux qui flottaient au vent, la jeune mère pensa que cette personne était de sexe féminin.
Mais elle ne s'en préoccupa pas. Betty ne se mêlait pas de ce qui ne la regardait pas. Elle avait déjà beaucoup trop à faire avec sa propre vie.

Cette nuit-là, lorsque Betty rentra finalement dans sa maison, elle pensa que cette personne était tuot à fait innocente. Elle entra dons dans sa chambre et se couvrit avec sa couverture pour lutter contre le froid lorsqu'elle alal se coucher.
La nuit passa tranquillement, et rien ne vint perturber le sommeil de Madame Applewhite.

Mais le lendemain, lorsqu'elle se réveilla, après être descnedue à la cave afin d'y déposé un plateau de nourriture, elle décida de déjeuner sur son balcon. En effet, il faisait beau, et Betty avait l'intention d'en profiter.
Mais elle réalisa avec effroi que non loin de là, chez la pauvre Madame McCluskey, la commère de Wisteria Lane de toute évidence, une écriture avait été aposé sur son mur !
En forçant sur ses yeux, Betty put y lire :

Citation :: "McCluskey, sale voleuse"

#Oh mon Dieu ! Mais qui peut bien en vouloir à cette pauvre vieille femme sans défense ?#

Pensa-t-elle alors. Mais se rappelant de la rumeur qui circulait ces temps-ci sur cette vieille femme, elle pensa que celle-ci n'avait que ce qu'elle méritait. En effet, Betty avait souvent entendu dire dans Wisteria Lane, que Karen avait volé le nain de jardin de la pauvre Jessica Monty.
Etait-ce cette jeune adolescente qui avait fait le coup ? Non, impossible. Elle avait un visage d'ange, jamais elle n'aurait pu faire cela ! Et pourtant, Betty savait par expérience personnelle que les apparences étaient souvent trompeuses...

Décidée à savoir comment Karen réagirait, et poussée par la curiosité surtout, Betty posa sa tasse de café sur la table et se dirigea dans les rues de Wisteria Lane devant la maison de Madame McCluskey.
Ne sachant quoi faire ou quoi dire, elle restait là, contemplant ce tag.

Il était tôt lorsque Jessica se réveilla ce matin-là. Etrangement, elle était déjà très fatiguée lorsqu'elle ouvrit les yeux, comme si elle n'avait pas dormi de la nuit !
A son réveil, elle réalisa que sa chemise de nuit avait été tâchée, mais par quoi ? Impossible à déterminer. Elle haussa les épaules, pensant qu'elle avait sali sa chemise de nuit en déjeunant ou en faisant la cuisine la veille. Peu importe.
Elle se leva, heureuse et joyeuse, de bonne humeur. Elle ôta sa chemise de nuit et la jeta dans la panière de linge-sale.
Puis elle s'habilla, déjeuna et décida de sortir afin d'aller faire quelques courses au supermarché du coin.
De toute façon, son père ne se réveillerait pas avant longtemps.

Mais lorsqu'elle sortit, elle fut intriguée par la présence de cette fameuse Betty Applewhite, femme réservée et froide à première vue. Mais que faisait-elle, à rester planter devant la maison de cette vieux dinosaure de Madame McCluskey ?!
Elle s'approcha discrètement, et fut choquée par la vue d'un gigantesque TAG qui ornait le mur de la pauvre vieille voleuse.
Où était-elle d'ailleurs ? N'avait-elle pas vu cela ? Etrange, d'habitude, Karen était toujours la première arrivée lorsqu'un incident survenait à Wisteria Lane. En tout cas, c'est ce qu'avait cru remarquer la jeune adolescente.

"Oh mon Dieu !"

Se surprit-elle à dire à haute voix. Qui avait osé faire cela ? Jessica ne se souvenait pas avoir entendu des bruits cette nuit. D'abord la maison de Bree Van De Kamp, et maintenant, celle de cette vieille voleuse ! Etrange...

V.I.P. Nombre de messages : 249 Age : 32 Date d'inscription : 17/07/2007

Ce matin là, Karen était d'une excellente humeur. Elle avait pris son petit-déjeuner sur sa terrasse arrière et profitait de cette belle journée.

Vers 10 heures, elle passa dans son salon, près de sa fenêtre et vu que cette garce de Jessica, la petite blonde qui l'accusait de vol, et cette exquise Betty Applewhite étaient arrêtées devant sa maison et contemplait le mur avec une certaine horreur.

Karen sortit alors de la maison pour aller à la rencontre de ses voisines.

" Bonjour Betty ! Comment allez-vous ? "

Karen toisa Jessica, la dévisagea puis tourna la tête en direction de Betty pour continuer sa conversation.

" Qu'est-ce que vous regardez donc de beau ? "

Petit écrivain... Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 16/09/2007

Betty remarqua l'attitude désagréable de la vieille femme envers l'adolescente qui venait d'arriver.
Sans doute était-ce à cause de cette rumeur qui circulait dont Jessica était à l'origine ? Elle n'en savait trop rien, mais elle décida de ne poser aucune question, de peur d'énerver la pauvre femme.
Apparemment, elle n'avait pas vu le Tag. Pas encore...

"Bonjour Madame MCCluskey. Je vais bien, merci."

Répondit alors Betty, froidement, comme à son habitude. Puis elle fit un signe de la tête.

"Je regarde votre mur. De toute évidence, vous n'avez encore rien vu."

Betty ne sentait pas le besoin d'en dire plus. En effet, connaissant Karen, cette dernière s'empresserait sûrement de tourner la tête. Espérons qu'elle n'attrape pas de crise cardiaque en voyant ce spectacle !

Jessica ne se retourna même pas vers Karen McCluskey. Cette vieille petite peste l'avait terriblement déçue, et elle n'avait même pas envie de faire des efforts, quels qu'ils soient.
Elle restait donc là, face au mur du vieux dinosaure, écoutant malgré tout la conversation.

V.I.P. Nombre de messages : 249 Age : 32 Date d'inscription : 17/07/2007

Comme à son habitude, Betty répondit avec une certaine retenue. Karen appréciait cette femme qui n'en faisait pas des tonnes pour rien. Le contraire de Susan Mayer ...

"Je regarde votre mur. De toute évidence, vous n'avez encore rien vu."

A ces mots, Karen se retourna et aperçut avec horreur la façade de sa maison complètement barbouillée avec de la peinture rouge.

Citation :: "McCluskey, sale voleuse"

Le sang de Karen ne fit qu'un tour. Ses poings se serrèrent. Elle se tourna et regarde la jeune Jessica Monty qui regardait ses pieds !

" TOI ! "

Karen hurlait. Elle était dans une rage folle. Qu'on l'accuse d'un vol qu'elle n'avait pas commis, c'est une chose, mais qu'on le peigne sur sa maison, c'en est une autre !

" Tu te prends pour qui sale gamine ! JAMAIS je n'ai volé ton nain de jardin de m****, je ne suis pas ce genre de personne ! Je suis peut être une vieille femme aigrie et pas toujours très agréable mais je ne pense pas avoir mérité un tel sort ! "

Karen était en train de perdre le contrôle mais elle calmait quelque peu ses ardeurs pour ne pas frapper la jeune femme. Agée, certes, mais pas pour autant une chiffe molle !

" Et en plus tu oses venir faire la fière devant chez moi ! Mais tu te crois où, on n'est pas chez les sauvages ici ! "

Lorsque Jessica vit l'agacement mais surtout la colère de cette pauvre vieille Madame McCluskey, elle la soutena. Mais lorsqu'elle s'aperçut que cette colète était retournée contre elle-même, la jeune adolescente au visage d'ange recula.

"Mais qu'est-ce qui vous prend Madame McCluskey ?! Je ne vous ai rien fait, je n'ai jamais écris ça sur votre mur voyons !"

Elle restait calme malgré la situation, mais elle sentait la colère et le sentiment d'injustice monter en elle, et elle ne put se retenir bien longtemps.

"Vous voulez vraiment savoir ce que je pense de vous Vieille peau ?!!!"

Jessica ne reculait plus, elle était une autre personne. Au contraire, elle avançait, les yeux plissés afin de montrer sa colère, les poings serrés prêtes, juste au cas où, et la tête en avant.

"Je suis ravie que votre maison ait été taguée. Au moins, tout le monde SAIT que c'est VOUS qui avez volé MON nain de jardin. Je susi ravie ! Le seigneur a manifestement entendu mes prières, et il vous a puni !"

Elle se mit à rire. Puis elle reprit, ne laissant la parole à personne. Elle avait arrêté d'avancer maintenant, mais son intonnation et la façon dont elle regardait la pauvre vieille femme n'avaient pas changé.

"Ecoutez-moi bien vieux dinosaure de m**** ! Je n'ai pas tagé votre maison, mais je remercie celui qui l'a fait !"

Puis elle croisa les bras, la tête bien avant comme si elle était prête à sauter sur la vieille femme.

Petit écrivain... Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 16/09/2007

Betty n'en revenait pas ! Elle savait que Madame McCluskey perdait parfois ses esprits (en tout cas, elle se doutait du caractère de la pauvre vieille femme), mais elle était loin de s'imaginer que la jeune adolescente ici présente au visage d'ange pouvait se révéler aussi peste !
Cette adolescente avait sûrement un lourd secret à cacher après tout. en tout cas, c'est ce qu'elle pensait. Mais elle ne se risquerait pas à tenter de le découvrir. Elle n'était pas comme ça. Et puis... elle avait déjà beaucoup à faire avec ses propres secrets !
Fatiguée de toute cette mascarade, elle attendit un petit peu avant d'intervenir.

"Allons, allons mesdames, ou devrais-je dire... Mesdemoiselles ?"

Elle avait dit cela avec un ton ironique dans la voix en pensant à Jessica mais surtout à Karen. Mais elle fit comme si de rien n'était et continua.

"Enfin, calmons-nous, nous vivons dans une société civilisée non ? Nous n'allons pas nous taper dessus pour si peu. Quoique ceci est asser scandaleux. Mais enfin, retenez-vous, vous n'êtes quand même pas des animaux sauvages ? Je suis sûre que la police résoudra cette affaire. Si cette Jessica Monty a quelque chose à se reprocher, la police vous le confirmera Madame McCluskey, j'en suis certaine. En attendant, je peux vous aider à nettoyer tout cela si vous le souhaiter."

V.I.P. Nombre de messages : 249 Age : 32 Date d'inscription : 17/07/2007

" Jamais rien fait, mais comment oses-tu ? Encore une fois tu m'accuses publiquement et tu as poussé le vice jusqu'à venir salir ma maison ! Crois-moi ma petite, tu ne vas pas t'en sortir comme ça ! "

Karen était folle de rage. Jamais de toute sa vie elle se souvenait d'avoir été aussi humiliée. Que l'on écrive en grosses lettres rouges qu'elle était une voleuse dépassait l'entendement !

" Moi, Karen Adélaïde McCluskey, une voleuse ! C'est bien la première fois que l'on m'accuse de quelque chose de la sorte !"

Betty Applewhite était intervenue. A son habitude, elle avait parlé avec une voix très posé, sans le moindre trémolo dans la voix, ne laissant transparaitre aucune émotion. A se demander si elle en avait réellement.

" Ça en est plus qu'assez, j'appelle la police ! Ça ne va pas se passer comme ça, croyez-moi Betty. Je ne vais pas me laisser faire. L'autre jour déjà, elle est venue m'accuser devant chez moi puis elle a passé mon jardin à tabac pour finalement ne rien retrouver ! Madame Van de Kamp pourra témoigner, elle était là ! "

Furieuse, Karen rentra dans sa maison pour alerter les autorités. Elle ressortir quelques minutes plus tard.

" Ils arrivent !"

Jessica n'eut même pas la place ou le temps de placer un seul mot. En effet, Betty avait prit la parole, suivie de la vieille Madame McCluskey qui semblait plus qu'énervée.
Jessica n'avait pourtant rien fait ! En tout cas, elle en était sûr, et c'est ce qu'elle se répétait dans sa tête, comme pour se convaincre elle-même. Avait-elle un doute ? Que se passait-il donc pour elle ? KAren avait tellement l'air convaincante, que Jessica ne savait plus si elle avait fait ce TAG, ou non. Etrange...
Elle secoua alors la tête de droite à gauche, paniquée lorsque la vieille femme revint vers les deux spectatrices. Quoi ? La police arrivait ?!!! Quelle horreur ! Jessica commença à paniquer.

"Mais arrêtez, je. Je n'ai rien fait, ça n'est pas moi ! Quant à votre jardin, je, je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais là, je vous le promets, ça n'est pas moi !"

La pauvre adolescente commençait vraiment à paniquer, et elle était prise entre l'envie et le besoin de s'enfuir en courant, ou le courage de rester. Si elle s'enfuyait, les gens diront qu'elle avait quelque chose à se reprocher, mais si elle restait, la police l'enfermerait, c'était sûr ! Si seulement son père était là à ses côtés pour la soutenir au lieu de passer ses journées dans son lit ! Jessica se sentait plus seule que jamais, elle ne savait plus quoi faire. Aussi décida-t-elle de fuir.
Elle préféra ajouter une dernière chose avant en regardant la pauvre vieille femme. Peut-être qu'ainsi, elle la croirait, mais Jessica n'y croyait pas trop.

"Heu, je... Ecoutez-moi, je ... Je ne vous ments pas, je... Je, je n'ai vraiment rien fait, ça... heu, je... ça n'est pas moi !"

Mais Jessica commença sérieusement à douter de son innocence, étrangement.
Elle se retourna.

"Je ne compte aps rester ici plus longtemps, la police ne me prendra pas vous m'entendez ? Je suis innocente !"

Elle commença à s'en aller, espérant que Madame McClusket ne ferait rien.

Petit écrivain... Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 16/09/2007

Betty fut surprise par la réaction de Madame McCluskey. Bien sûr, elle savait que cette femme n'était pas très tolérante ou même compréhensible, et ceci était sans doute dû à son âge. Quoique elle espérait ne pas devenir comme elle en vieillissant. C'est en tout cas ce que pensait Betty au plus profond d'elle-même.

Mais malgré tout, appeler la police pour un tag, ça, Betty n'y aurait jamais penser. Peut-être aussi parce qu'elle n'avait aucune envie d'avoir à faire avec la police, à cause de ce fameux secret sûrement.
Peu importe, là n'était pas la question.

"Allons Madame McCluskey, peut-être que vous pouvez régler cela entre nous, nul besoin d'appeler la..."

Mais apparemment, Karen avait déjà appelé la police. Jessica sembla être prise d'une légère panique. Elle clama son innocence et commença à partir. Betty la retena par le bras, sans vraiment connaître la raison de son geste alors qu'elle n'avait rien à voir avec cette histoire.

"Ecoutez mademoiselle, tout va s'arranger, j'en suis sûre. N'est-ce pas Madame McCluskey ? Et puis si vous êtes si innocente que ça, la police ne pourra pas vous enfermer, n'ayez crainte."

Puis elle réalisa réellement que la police allait débarquer ici ! Quelle horreur. Paniquée, elle ne montra cependant aucune expression sur son visage, comme d'habitude, elle restait froide, même glaciale.

"Bon, sur ce, j'ai beaucoup à faire. Madame, Mademoiselle, vous m'excuserez mais je dois rentrer à la maison. Si vous avez besoin d'aide après cela, n'hésitez pas à me contacter."

Bien sûr, elle ne pensait pas un seul mot de ce qu'elle venait de dire. Elle avait même menti, mais si elle ne voulait pas s'attirer d'ennuis, c'est ce qu'il fallait faire. Elle afficha un sourire crispée puis s'en alla. Elle n'avait en fait aucune envie de rencontrer la police qu'elle essayait d'éviter à tout prix.